« Avec ses machines à rêver, Lionel Stocard déconstruit le temps et l’espace pour nous transporter, en apesanteur, au plus profond de nous-mêmes ».
Nelly Sitbon, Chasseurs d’Influences.
Lionel invite son alter égo à accéder à l’état de conscience ouvrant aux rêves lucides, qui font du rêveur un explorateur de son inconscient. Il transporte le public dans un monde parallèle où conscience et inconscience s’entremêlent au point de devenir une entité impalpable qui fait perdre à la réalité ses repères. Tournant sur elle-même, la machine à rêver donne la sensation de flotter dans l’espace tel un cosmonaute en état d’apesanteur, sur la brèche entre l’équilibre et le vertige contrôlé qui permettent d’approcher de l’état du rêve. A la manière d’un architecte, il joue sur le porte-à-faux et génère toute sorte de sensations à travers des jeux de balancement. L’aplomb n’est pas axé sur le bassin mais sous les genoux afin de créer une limite d’équilibre exagérée et de donner la sensation de planer en se dématérialisant. Objets hors du commun sortis d’une imagination protéiforme, les installations de Lionel mêlent habilité, poésie, mécanique dans un but commun : celui de matérialiser le rêve et de le rendre réel.