Pour favoriser un état analogue à celui des rêves lucides, Lionel Stocard transforme la relation du cerveau à son environnement sonore en créant des instruments hybrides qui mélangent guitare, basse, vielle à roue, percussions et autres inventions de son cru (plumes, goutte d’eau…).
La gamme de sons obtenue est à la fois extrêmement variée et large, offrant un répertoire insolite à l’oreille néophyte. A l’image d’un Boris Vian avec son pianocktail dans l’Ecume des Jours, il improvise une musique avec des modes de jeux en évolution permanente. Il réinvente ainsi constamment un univers sonore sans se limiter à un registre précis. Il mène un travail gestuel du son en utilisant des outils aussi bien mécaniques qu’électroniques. Compose une musique électro-acoustique planante qui s’inspire des courants New Age, méditatif et psychédélique. Dématérialise et spatialise les sons en les diffusant à travers des enceintes mobiles.